Hello
les Myosotis (mais oui, ça suffit les métaphores de petits animaux à
base de Chaton, Poulet et Poussine ; je m’attaque à la flore, mes Petits
Pois). Aujourd’hui, petit manuel à l’usage des français nostalgiques
qui veulent savoir comment vivre à Berlin sans devenir berlinois. Parce
que bon, certes Berlin c’est chouette, c’est ZE place to be, c’est la
capitale mondiale de l’électro, une ville-à-nulle-autre-pareille, c’est
freeeeeeee like a river tout ça… N’empêche que, parfois, j’ai envie
d’envoyer toutes ces conneries bio-hipster-alternatives se faire voir et
de faire ma parisienne de base. Pourquoi ? Because I can. Voici les
commandements de la parigote à Berlin. Haters gonna hate : y’a même
une (légère) critique de la pensée unique des auto-proclamés « vrais
berlinois » à Berlin cachée dedans. Saurez-vous la retrouver ? C’est
subtile mais je vous fais confiance, mes petites Fleurs de Courgette,
vous trouverez.
#1 Au Berghain, d’entrer point ne tenteras
Et
voilà. Avec toutes leurs bêtises de « nous on veut être différents, ici
les diktats de la mode n’ont pas cours, TOLERANZ, come as you are »,
ils avaient presque réussi à nous faire croire qu’au Berghain, on y
rentre habillé comme on est, à la fraîche, collants troués et mascara
« œil de panda » itou. Pour l’amour du bon son. Que nenni. Pour moi qui
m’habille toujours en jupe/talons, rentrer au Berghain demande une
longue étude éthnologique et sociologique dans le but de déterminer la
forme idéale du jean, la bonne méthode du porté de T-shirt et la couleur
des chaussures idoine (je sais pas bien ce que veut dire ce mot mais je
le trouve cool alors je le mets là, d’accord ?). Avec mes robes à fleurs
turquoises, le Sven il me refuse l’entrée à un kilomètre – qu’on m’a
dit.
Alors
si je veux rentrer là-bas, c’est parti pour une séance de déguisement
suivie d’une heure de queue à tirer la tronche (parce qu’il paraît que
rigoler c’est mal vu, ce qui est quand même plutôt relou parce que bon,
moi je vais en club pour écouter du son en mode « happy », un sourire
niais collé sur le visage). Après, c’est leur club, ils font ce qu’ils
veulent. Un jour futur je tenterai, pour la gloire, d’entrer dans le
temple mondial de la techno mais bon, pas ce weekend hein, ce weekend
j'ai peinture sur céramique.
#2 Tes talons, quotidiennement tu porteras
Si
il y a bien un truc qui ne va pas avec Berlin, ce sont les talons. Que
ce soit sur le sable ou sur les pavés, c’est franchement pas pratique.
Et quand il fait chaud et que le bitume se ramollit, les talons qui se
plantent dans tous les interstices, voilà quoi. Ça sent la parisienne à
des kilomètres. Les « vrais » berlinois, eux, ils ont adopté les
sneakers, les tongs, les trucs à semelle plate qui sont bien pratiques
en toutes circonstances, que ce soit pour marcher en ville ou se
faufiler sous les grilles au Treptower Park pour aller visiter le parc
d’attraction abandonné.
En
même temps, soyons clair(e)s, les talons c’est pas fait pour être
pratique. Ni à Berlin ni à Paris (y’a aussi quelques pavés à Paris, me
dit-on dans l’oreillette). C’est fait pour être joli, mais ne nous
lançons pas dans une argumentation à ce sujet, les goûts et les
couleurs… Alors en bonne parisienne qui aime bien être élégante même
quand c’est pas facile, bah mes talons, je les porte. Tout le temps. Oui
madame.
#3 Féminine, à tout prix tu resteras
La femme allemande s’est battue contre les clichés sexistes. Elle a vaillamment lutté contre le paternalisme 3ème Reich et s’est affranchie du rôle préhistorique traditionnel
dans lequel on souhaitait la cantonner. En chemin, elle a un peu
abandonné les attributs les plus féminins de sa garde-robe et s’est
insurgée contre les antiques pratiques machistes telles que se laisser
payer le café, se laisser ouvrir la porte, etc. Bien sûr on ne parle pas
de TOUTES les allemandes hein, mais bon, un certain nombre, disons
statistiquement plus qu’en France par exemple. C’est son choix, et je le
respecte : elle a bien le droit de faire ce qu’elle veut avec son body
et son mode de vie. Par contre, évidemment, parfois je me sens un peu
incongrue avec mes robes et mes manières de princesse. Certains diront
que c’est moi qui me fais des films, mais ceux-là ne croisent pas le
regard assassin de mes collègues qui semble me dire « tu cherches à
anéantir des années de lutte contre les clichés sexistes là, öder ? ».
Regards auxquels je réponds par un grand sourire et un cordial
« ‘moin ».
Désolée,
la lutte contre le sexisme ne passe pas par ma garde-robe. Et j’aime
bien qu’on me tienne la porte ou qu’on me laisse rentrer en premier dans
l’ascenseur. Est-ce que les hommes me considèrent comme une pauvre
petite chose fragile du coup, qui sape les bases péniblement jetées par
des décennies de lutte pro-égalité ? ‘Chais pô (et je m’en soucie autant
que mon premier K-way.) Alors si du coup dans la marée de Wollmütze et
autres hipsters je détonne un peu, tant pis.
#4 Le végétarisme, soigneusement tu éviteras
Le
végétarisme c’est un peu incontournable à Berlin. Et en plus (j’avoue
mais le dites à personne) je suis pas contre (enfin pour les autres : ça
me fait plus de poulet pour moi). Mais il suffit que quelqu’un vienne
me rebattre les oreilles de « vous vous rendez pas compte, la pollution
liée à l’élevage des bovins dans le Sichuan… » pour que instantanément
j’aie envie de clamer haut et fort mon amour pour le steak saignant et
les schnitzel de mignon bébé veau – kili kili qu’il est mignon, hop à la
poêle. Et là je parle juste des végétariens, pas des végétaliens qui
prétendraient même me faire renoncer au roquefort. Et tout ça à grand
renforts de messages culpabilisants à la validité argumentative
disons... douteuse. Au secours.
Du
coup l’été je déguste sans honte mon burger « 250g » en terrasse chez
Hasir sous les regards accusateurs des vegans du coin. Et l’hiver, vu
qu’il fait froid mais que j’aime quand même bien manger dehors, je
déguste sans honte mon burger « 250g » en terrasse, emmitouflée dans ma
cape bordée de fourrure. Hmmmm… C’est bon…
#5 De bière, jamais ne boiras
Aaaaah
Berlin, contrée du demi à 2 euro… Comme les touristes chantent tes
louanges, commentant les rapports qualité/prix comparés de ta bière vs
la bière belge ou anglaise ! Quelle douceur il y a à entrer dans un
Späti à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit pour ressortir 15
bières à 60 ct dans un sac en toile Kaiser’s sous le bras, avant d’aller
s’étendre sur les pelouses du Mauerpark pour déguster la boisson tant
prisée ! Oui mais non, moi la bière je suis pas fan, si y’a rien d’autre
je me laisserai pas mourir de soif (pas folle la guêpe), mais
franchement donnez-moi plutôt un cidre ou un verre de vin, un cocktail,
oui, merci, parfait… Tout mais pas une bière.
C’est
sûr, parfois à Mauerpark je me sens seule, avec mon fond de bouteille
de whisky japonais (snob). Mais heureusement, mes potes sont tolérants
et ils me laissent boire n’importe quoi, du moment que je leur pique pas
leur bière, justement.
#6 Aux Galeries, tes courses tu feras
J’aime
le pain allemand. Leur Vollkornbrod qui s’effrite que c’est même pas la
peine d’essayer de le passer au grille-pain, leur pain de mie aux
raisins secs… J’aime aussi leur charcuterie, leur Lachsschinken, la
Leberwurst, le Salami, tout. Alors bon, pas trop de problème pour moi
pour m’adapter au style culinaire local. Mais quand même… Il est où, mon
coq au vin ? Mon camembert affiné au calvados ? Mes biscuits roses de
Reims ? Ma confiture de fraise Bonne Maman ? Ma crème de marrons de
l’Ardèche ? Mon beurre aux cristaux de sel de Guérande ? Mon chocolat
Côte d’Or noir aux noix de pécan ?
Alors
voilà, une fois par mois, je fais ma bourgeoise et je vais faire un
tour au Lafayette Gourmet. Je repars avec un sac de rien du tout et 50
euros en moins. Ça me change des courses au Lidl (là-bas, pour 50 balles
j’achète le magasin caissière comprise) ou au LPG-Biomarkt. Oui c’est
bobo, oui c’est chauvin, oui et re-oui. Et j’assume. Ca vous défrise ?
#7 A Rihanna, un culte (secret) tu voueras
Berlin
c’est la ville de la techno et de l’électro. Il paraît que c’est pas la
même chose mais je suis encore un peu novice en la matière, je vous
fais signe quand j’ai compris. Bref, ici on écoute de la musique
é-lec-tro-nique (nique-nique), et puis c’est tout. D’ailleurs vous avez
déjà essayé de trouver un club qui passe autre chose ? J’ai rien contre
ce type de musique, y’a des beaux morceaux bien mélodiques qui passent
tout seul, de la house par exemple, et que je prends sincèrement plaisir
à écouter. Mais une fois de temps en temps, je mets mon casque sur mes
oreilles, je me cache loin de tout, et j’écoute « Good girl gone bad »
ou « Take a bow ». Parce que voilà, j’aime ça, aussi. Allez-y, disez-le
que c’est d’la mouise. M’en tamponne le frifri, j’aime Rihanna. Voilà.
Lancez-moi des cailloux électroniques si vous voulez.
#8 Au spa, une visite hebdomadaire tu feras
Badeschiff
? Vous parlez de cette piscine en plein air où les djeunz branchouilles
peuvent aller se geler les fesses en jouant des coudes pour accéder au
sauna bondé ou aux transats usés ? Hmmm oui, ça a l'air chouette, c'est
sûr. Bizarrement, quand je pense "relaxation, eau chaude et peau de
pêche" pourtant, ce n'est pas la première idée qui se présente à mon
esprit (tordu) (de parisienne) (snob). Nan, moi mon truc, c'est plutôt
le Liquidrom. Attendez, allô, vous connaissez pas le Liquidrom ? 5 ans
avant d'avoir ne serait-ce que le début d'une intuition que j'allais
venir faire un séjour ici, on me l'avait déjà recommandé (et oui,
c'était un parisien tordu et snob qui m'en avait parlé, évidemment). Je
vous fais un topo rapide : une ambiance intimiste, 3 sauna, un hammam,
un bain extérieur, des chaises longues partout, un bar qui vous sert du
vin à toute heure, et surtout : une piscine d'eau salée dans laquelle
vous vous abandonnez, tous vos sens en suspension, profitant d'une
musique diffusée sous l'eau dans la pénombre d'une salle doucement
éclairée par des ballons flottants qui émettent une douce lumière
colorée.
Plusieurs
fois par mois, quand je suis crevée, ou que j'ai envie de partager un
bon moment entre copines ou avec mein Lieblingsmann, direction
Möckernbrücke où le paradis m'attend. 20 euro pour deux heures, certes à
ce prix-là c'est bobo à mort. Allez, boudez pas votre plaisir et allez y jeter un oeil.
#9 De drogue, jamais ne consommeras
C'est
pas que je sois psychorigide hein (en fait si), mais moi et la drogue,
ça fait plusieurs. Tellement plein, en fait, que j'avais même pas pensé à
mettre le truc dans cette liste (pour moi tout ce qui se fume,
s'ingère, s'injecte ou autre réside à 10,000 lieues de mon imagination
pourtant fertile). En plus, j'ai naturellement l'air tellement
hystérique et défoncée (ceux qui ont vu la sauterelle en train de danser
la macarena sur de la techno à Rummelsbucht le weekend dernier
comprendront) que personne n'aurait l'idée de venir m'en proposer. Donc
l'item n'apparaîtrait pas dans la liste si Juju la prévoyante, plus au fait que moi des us et coutumes locaux, ne m'avait enjointe à l'y
ajouter. Je dis pas que j'ai jamais rien testé (oui moi aussi, un jour,
je suis allée en première dans un lycée de banlieue parisienne, et
c'était pas à Versailles, j'annonce), mais franchement je vois pas trop
l'intérêt. Des potes barrés, de la musique en intra-veineuse, un
gin-tonic histoire de dire, et c'est parti pour la nuit.
#10 A une carrière artistique, point ne te destineras
[Petit
disclaimer : oui, bien sûr il faut des gifs de petit chat dans un
article. Ça ou du sexe. Alors comme j'ai pas très envie de payer ma
shnek, là de suite, voilà un gif de pti'minou. De rien.]
J'ai
pas fait un vrai sondage, mais dans le top 3 des aspirations des jeunes
(étrangers) à Berlin, il doit y avoir : DJ, artiste plasticien (si j'ai
bien suivi, c'est le nom qu'on donne aux gens qui font des bidules en
3D avec des objets qu'ils ont trouvé dans les décharges et qu'on hésite à
appeler des sculpteurs, parce qu'on va pas les comparer à Rodin non
plus, faut pas déconner) et performeur (et ça c'est le nom des gens qui
font des machins avec leur corps, genre danse
contemporaine-hiphop-théâtre de rue-expression corporelle dans l'espace
tout ça tout ça). Malheureusement pour les aspirants à la gloire
éternelle, ils sont pas tout seuls sur le marché, il suffit pas de se
déclarer artiste pour l'être, et le talent ça pousse pas sur les arbres.
Du coup, en attendant, ils font du call center, sont serveurs, barmen
ou autre. Avant de rentrer dans leur contrée natale au bout de quelques
mois ou années, persuadés d'être tellement précurseurs que personne n'a
su les reconnaître - fuck le system, allons élever des chèvres dans le
Larzac.
Comme
j'ai aucun talent particulier dans les domaines sus-mentionnés (je sais
pas pour vous, mais "sus-mentionné" ça sonne un peu chacha ou c'est moi
qui ai l'esprit mal placé ?), et que par ailleurs, étant vaguement
asociale, j'aime pas répondre au téléphone, j'ai décidé de faire
carrière dans les affaires, comme une vraie parisienne, oui monsieur. Et
puis ça me permet de rentabiliser les études que mes parents ont sué à
me payer (sans compter les efforts qu'ils ont du déployer pour que mon
attrait médiocre pour les études ne m'amène à devenir punk à chien).
...............................
Petit
épilogue : beaucoup de gens viennent à Berlin parce que c’est la ville
la plus cool d’Europe. Voire du monde. Voire de l’univers (il faut dire
que les habitants des autres planètes font pas des masses d’efforts pour
soumettre leurs entrées dans la compétition). Moi je suis venue là pour
un job un peu par hasard. Et pourtant j’aime cette ville, pour une
chose en particulier : on y fait ce qu’on veut. Je connais peu d’autres
villes où on est aussi libre d’agir à sa guise tant qu’on embête
personne. Mais parfois, on a l’impression d’assister à une
homogénéisation des gens (les mêmes fringues, les mêmes godasses, les
mêmes casquettes, la même barbe, les mêmes discours), à l’émergence
d’une pensée unique : si t’es pas hipster, si tu manges pas bio, si
t’écoutes pas de l’électro, si tu bois pas de club maté, t’es pas un
« vrai ». Et c’est triste. Parce que justement, c’est pas ça du tout,
l’esprit de Berlin. Et ce ne sont généralement pas les « vrais »
berlinois -ceux qui sont nés ici - qui promeuvent cette pensée unique.
Eux, ils sont plutôt du genre « vivre et laisser vivre », ils sont
autant hipster que punk que goth que burlesque… Alors les gens, oui je
suis une parisienne, oui je suis bobo, non je me déguise pas pour me
fondre dans le moule mais ho ! Un peu de tolérance hein. Ici y’a de la
place pour être soi-même.
by Camille
Aah cool merci je me sens moins seule! Je suis arrivée depuis 4 mois et je me bats pour garder mes habitudes de française, c’est à dire boire du vin, mettre du rose/des fleurs et et des sacs girly. ...et manger des gros burgers tout en haïssent le club mate (putain que c degeulasse) Ton article est bien sympa et honnête!
RépondreSupprimerhéhé merci beaucoup pour ce com'. cadeau en prime: http://girls-in-berlin.tumblr.com/post/44455856079/quand-je-bois-du-club-mate-when-i-drink-club
SupprimerOn est deux!
SupprimerÉradiquer le Club Mate : mission d'une vie
Supprimer"Mais parfois, on a l’impression d’assister à une homogénéisation des gens (les mêmes fringues, les mêmes godasses, les mêmes casquettes, la même barbe, les mêmes discours), à l’émergence d’une pensée unique : si t’es pas hipster, si tu manges pas bio, si t’écoutes pas de l’électro, si tu bois pas de club maté, t’es pas un « vrai »."
RépondreSupprimer? C'est plutôt et exactement l'inverse (comme vous le précisez d'ailleurs ultérieurement)
Définitions du Petit Gonzague (équivalent du Petit Robert mais en moins chiant et sans la [fɔ.ne.ti.k]
Hipster : touriste ou type arrivé il y a 6 mois (2 ans au grand maximum) qui considère que son style correspond à la ville, alors qu'il l'a importé ou qu’il ne fait que suivre ce que d’autres hipsters ont avant lui importé. On jetait des cailloux aux hipsters il y a encore peu et ils faisaient rire les enfants.
Ex : "Regarde le hipster, là. Ne-laisse pas seul, donne-lui un bout de tofu et un I-Pad, y a un Starbucks avec Wi-Fi pas loin, il pourra s'acheter des vêtements chez Zalando"
Manger bio: Manger régulièrement bio est possible pour les vrais Berlinois de Charlottenburg, maintenant Prenzlauer Berg, Grunewald, Krumme Lanke, etc. Les "vrais Berlinois" ne se fournissent pas exclusivement dans les "Bio Company" mais chez Lidl, Aldi, Kaisers ou Edeka
Ex. : "Mmh, il est excellent ton Brötchen bio, un bien bel investissement que ces 1,50 € pour 15 grammes de farine de seigle et d’eau pas salée. T’en as pas un second ? Non ? Tiens donc !"
Electro: Ok, ca fait un bail que je suis là et avoue bien volontiers que la musique électro a toujours été omniprésente.
Club Mate : Boisson par chance gazeuse au malheureux et déprimant goût de moût de thé. Sa consommation de masse est très récente. Il y a encore 4 ans, à Neukölln, Moabit ou Wedding, les Kiosks et Spätis attiraient le chaland en lui promettant une Pilsator tiède pour 50 cts. Aujourd'hui c'est un Club Mate (toujours tiède) pour 1€20.
Ex : "Quoi ? T’as pas de Vodka dans ton Club Mate ? Ah ah ah, pourquoi pas boire une Berliner Pilsner tant qu’on y est LOL ?"
En général, on s’en fout un peu de ce que les gens écoutent (certes certaines limites s’imposent et écouter Helene Fischer ou Yvonne Catterfeld est selon mes critères passible du pal), d’où leurs commissions proviennent, etc. A vrai dire on a plutôt la sensation, en lisant votre billet d’humeur et "votre impression que si", que vous passez votre vie berlinoise avec des Hipsters qui portent les mêmes fringues, tiennent les mêmes discours, n’écoutent que de l’électro et boivent du Club Mate. Attitude commune et classique, transposable au monde entier donc, de Vientiane à Ushuaia (sauf peut-être concernant le Club Mate que l'on n'a par chance -pour l'humanité- pas encore trop exporté)
à écouter :
RépondreSupprimerhttp://emusprimus.bandcamp.com/track/nichts-f-r-dich
à lire/voir :
http://dogmatisch.files.wordpress.com/2012/09/lehmann-1.jpg
à faire :
http://www.knabarett.de/files/bundestagswahlkampf_2009.jpg
Vielen Dank !!
SupprimerEn même temps, si tu n'aimes pas l'electro ni la techno, ça ne sert à rien de vouloir entrer au berghain :)
RépondreSupprimerPutain mais arrêtez de vous plaindre 2 secondes par pitié. Putains de parisiens, j'en peux plus...
RépondreSupprimerAgaçant et mal écrit. J'ai pas l'habitude de rager sur le net mais la.....
Rage sans la mention "anonyme" la prochaine fois, et on te fera une vraie réponse (en parlant de mal écrit, "putain" sans "s" next time)
Supprimer*Applaudis de toutes ses mains*
SupprimerEt le club maté, "sacre bleu" que c'est dégueulasse.
Thanks pour l'article, bonne barre de rire pour une novice berlinoise (3 semaines de vie commune)