lundi 14 juillet 2014

Sexy summer: les conseils sexo-ludiques de Miss Zoé

Hello les chatons! Miss Zoé est de retour pour vous parler de sujets que vous préféreriez que votre petite sœur de 16 ans ne lise pas.
La semaine dernière, re-belote, verre entre Frenchies dans un bar de Kreuzberg. Ca papote mecs, ex, amants… Qu’est-ce qui est mignon et qu’est-ce qui n’est pas mignon chez un plan cul ? Là-dessus les avis divergent. Je parle d’un amant à moi qui avait l’habitude de m’offrir les roses par bouquets entiers, au point que mon appart en était envahi. Je trouvais ça plutôt mignon. Commentaire des meufs : « creepy » (une ajoutera « et pourquoi pas les smacks au réveil pendant qu’on y est ? ». Ah, ben moi je trouve ça mignon aussi. Bref. Je dois être trop romantique.) Quand même, pour le défendre, je précise aux coupines : oui, un amant éploré qui vous offre timidement un bouquet de roses, ça fait un peu cucul-la-praline et potentiellement creepy ; mais quand l’amant en question commence par vous sodomiser, vous colle une énorme fessée, puis vous offre un bouquet, là, c’est chouette. Murmure d’assentiment général « ooooh oui, là c’est vraiment mignon ». Hmmm, bon. C’est tout de même assez contre-intuitif qu’il faille passer par cette étape-là pour faire accepter un bouquet de roses comme un cadeau convenable. Mademoiselle refuse le bouquet de violettes ? Hop, une petite visite par l’entrée de secours pour faire passer la pilule. Où va le monde ma bonne dame, ralala.




La dernière fois, je vous parlais de club libertin à Berlin. Aujourd’hui donc, pour ne pas changer, je vais tenter de vous pousser encore au vice et de vous convaincre des bienfaits de diverses pratiques sexo-ludiques qui visiblement, de l’avis général (des Frenchies en tous cas), accroissent considérablement votre coefficient de mignonnitude (l’équivalent, virtuellement, d’un petit chaton qui lutte contre l’endormissement comme là, par exemple). Pratiques qui, au vu de l’enthousiasme qu’elles génèrent parmi mes amiEs, ne plaisent pas uniquement aux hommes. Je vais tenter de vous expliquer pourquoi. Sans verser dans quoi que ce soit de très exotique (oui je suis terriblement plan-plan comme fille, shame on me), je vais juste vous parler de fellation, de sodomie et de fessée. Trois grands classiques que je pratique avec un plaisir sans cesse renouvelé. En club ou tranquillement installée à la maison avec mon cher et tendre.

Commençons par la sodomie.
En quoi ça consiste ?
Heu, bon, ben, je pense que vous voyez le principe. Après divers préliminaires, monsieur dévoile de façon plus ou moins explicite son envie de vous rendre visite en passant par la porte du jardin au lieu d’emprunter l’entrée principale.
Pourquoi c’est chouette ?
Personnellement, je suis fan de cette pratique. C’est quelque chose de très intense – mais il faut que ce soit bien fait bien entendu ; sinon c’est surtout intensément douloureux. Le plaisir (comme souvent) est très psychologique. Probablement parce que c’est en partie tabou, cette pénétration donne une impression incroyablement forte d’être totalement possédée par son partenaire, de lui appartenir corps et âme, et d’être retournée comme un gant dans le processus. C’est intime, c’est secret, et donner la clef du potager à monsieur pour qu’il aille y planter sa carotte, c’est un peu comme lui donner la permission de faire connaissance avec notre moi profond (sans commentaire). Moi, ça me laisse épuisée et vide, absolument détendue. Quand c’est particulièrement réussi, ça me donne envie après de me rouler en boule en suçant mon pouce pendant 10 minutes afin de reprendre possession de mes sens mis sans dessus-dessous. Evidemment, pour l’homme c’est un peu la fête à la maison quand on lui dit oui pour la back door, donc savoir que monsieur s’éclate comme un petit fou, ça ajoute au plaisir de l’acte (ne soyons pas égoïstes, on fait un peu ça pour lui aussi).
C’est également (comme la levrette me direz-vous) une pratique qui offre un point de vue splendide à Choupinet. Quand il est derrière moi et qu’il me dit « ohlàlà, t’as vraiment un cul fantastique », j’ai beau répondre par un silence blasé (« moui, je sais, on me le dit souvent ») en vrai, dans ma tête je lui adresse un fervent « Merkiiiiiiii » avec 12 « i » et 5 smileys derrière. Ca fait toujours plaisir.
Comment on s’assure que ça se passe bien ?
Ce n’est pas une chose à faire avec n’importe qui ! Ca demande une grande confiance en son partenaire. D’abord parce qu’une préparation soigneuse s’impose. N’importe qui n’entre pas n’importe comment. En l’occurrence, mieux vaut être vraiment excitée pour atteindre le niveau de relaxation nécessaire au passage de l’engin. Des préliminaires de compétition, des caresses à cet endroit et une bonne quantité de lubrifiant sont indispensables en préparation. Donc autant faire ça avec la bonne personne (pas quelqu’un qui y ira comme un démolisseur et prétendra ensuite qu’il a « glissé ». Ben voyons.)
Ensuite, on n’a pas forcément envie d’ouvrir son jardin secret au premier pékin rencontré en boîte. Quand on couche avec un jeune damoiseau pour la première fois, on a souvent plutôt envie de garder un certain degré de contrôle sur la situation, donc pour se faire retourner comme une crêpe (métaphoriquement parlant), on attendra un peu. Oui, la deuxième date par exemple, voilà. Bande d’obsédées.

La fessée
De quoi ça s’agit ?
Allongée à plat ventre sur le lit ou bien couchée en travers de ses genoux, vous recevez du plat de la main des tapes plus ou moins appuyées, en divers endroit de votre postérieur.
Pourquoi c’est chouette ?
Le plaisir est à la fois physique et psychologique. Les fesses sont une zone érogène chez la plupart des femmes, et leur stimulation est généralement agréable. Des tapes assez douces ont beaucoup de chances de plaire, surtout si elles sont stratégiquement assenées : depuis l’extérieur (vers les hanches), avant de se rapprocher vers la zone plus tendre et encore plus érogène de l’intérieur des cuisses et du pubis, avant de se transformer en une alternance de tapes sur les fesses et de caresses sur le clitoris. Alors, au plaisir de la stimulation elle-même s’ajoute celui du suspense et de l’attente… Un moyen assez infaillible de faire monter l’excitation.
S’ajoute le plaisir plus psychologique. La fessée (et les pratiques SM douces comme se faire attacher par exemple) sont une forme de domination. Certaines pourront trouver cela dégradant ; personnellement, je trouve ceci incroyablement délassant. Recevoir une fessée, c’est laisser le contrôle à l’autre, se déresponsabiliser, subir et n’avoir rien à faire. Oui c’est un vrai plaisir de fainéante. J’assume totalement.


On peut aussi utiliser la promesse de la fessée comme un moyen de se sortir de discussions de couple houleuses (mode « sioux » level 40). Quand votre cher et tendre commence à vraiment vous faire les gros yeux parce qu’il considère que vous n’avez pas assuré sur un sujet quelconque, vous pourrez vérifier que vous mordre la lèvre, le regarder à travers vos cils baissés et susurrer d’un air faussement apeuré « oh oui j’ai été vilaine… Tu vas me donner une fessée ? » fonctionne dans la plupart des cas. C’est une solution rapide, efficace, et comme dirait une célèbre marque de barres chocolatées : « une fessée et ça repart » (si si c’est ça le slogan). Tout le monde est content et les tensions sont apaisées. C’est beau l’entente dans un couple.
Comment on s’assure que ça se passe bien ?
Monsieur doit être à l’écoute pour savoir déceler le seuil au-delà duquel vos gémissements de douleur/plaisir (« Ouch… Hmmm… Aïe… Oh oui… Ouhlàlà… Encore… ») se transforment en hurlements d’agonie (un « dis donc, tu veux que j’aille chercher ma cravache pour te montrer si ça fait du bien ? » étant généralement une indication assez claire pour que le plus lourdaud des ours mal léchés comprenne qu’il est en train de dépasser quelque peu votre seuil de tolérance). Mais comme on n’est jamais trop sûre - les hommes sont notoirement mauvais en sous-entendus -, et comme dans toute pratique SM light, convenir d’un « safeword » peut être utile.

La fellation
C’est quoi qu’est-ce ?
A genoux devant lui, ou bien agenouillée au-dessus de votre partenaire étendu, vous prenez votre temps pour soigneusement laper le cornet deux-boules du gentilhomme.
Pourquoi c’est chouette ?
Contrairement aux deux pratiques ci-dessus, la fellation est une pratique active (oui faut se bouger les filles, allez allez, au travail). C’est un acte qui consiste à donner du plaisir, et qui vous met (figurativement et littéralement) aux manettes. C’est vous qui choisissez le rythme, qui décidez de tourner autour du pot ou d’y aller cash, d’accélérer, de ralentir, de le faire un peu mariner ou de lui apporter rapidement satisfaction. Pour moi, voir mon amant étendu, abandonné, vulnérable, dans l’attente de mes caresses pour obtenir son plaisir, ça me procure à la fois un sentiment de puissance, et ça m’attendrit. Il me confie quand même l’organe le plus précieux de son corps (celle qui a dit « je croyais que c’était son cerveau » n’a pas tort, mais il se trouve que justement, chez l’homme il loge souvent à cet endroit-là – oooooh ça va les garçons, je rigole !), et moi je m’apprête à la mettre entre mes dents. Il a confiance, le mec (il est surtout un chouilla inconscient, oui). Et ça, je trouve ça mignon. – ou pas J 



Comment on s’assure que ça se passe bien ?


Oui, les dents c’était une blague, y’a peu de chances que ça plaise. Pour que ça se passe bien, il faut que vous en ayez envie. Si ça vous dégoûte, oubliez de suite ; mais si ça vous plaît, prenez votre temps et montrez votre appréciation : il y a de grandes chances pour que votre partenaire adore ça. Je n’ai pas encore rencontré de mec qui me dise « oh non, tu sais, je ne suis pas trop fan ». 

by Miss Zoé

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire