Willkommen à notre newbie Frenchie Colette, qui nous fait une petite rétrospective berlinoise. On dit "bonjour Colette !!!"
Aujourd’hui, cela fait
officiellement 2 ans que mes valises ont posé leurs pieds délicats sur le sol
berlinois. De là à dire que ce soir, je me la mets à l’envers, c’est grand,
notamment parce qu’on est lundi, et qu’on me l’a déjà fait le coup du « mais
meuf, le lundi c’est le nouveau vendredi », et ma boss était pas tout à fait
d’accord le lendemain.
Revenons à nos poulets,
happy me, je me fends donc d’une liste non exhaustive de ce qui m’est arrivé de
trop super génial depuis 2 ans. La bière et la wurst ne seront pas inclues dans
ce top, parce qu’il faut pas déconner, c’est quand même l’évidence même.
LE TOP 5 DES TRUCS TROP
SUPER GENIAUX QUI ME SONT ARRIVES KIKOU.
1. Mes horizons
culinaires ont été élargis : on rigole, on rigole, mais je trouvais pas beaucoup
de spatzle à Paris. Sinon, j’ai passé mes 6 premiers mois à me nourrir presque
exclusivement de Schawarma. Par conséquent, cela fait deux ans que je ne me
suis pas pesée (j’ai réussi à placer « par conséquent », les personnes
concernées peuvent m’envoyer une médaille).
2. Je me suis mise au
yoga et au vélo. C’est le maximum que je puisse faire, mais je n’irais pas plus
loin. Je ne deviendrai pas végan, je ne passerai pas mes dimanches au Berghain,
je n’insulterai pas le malheureux qui traverse la rue alors que le feu est
rouge (NONMAISALLO).
Il me faut tout de même
préciser que le vélo à Berlin, c’est loin d’être une partie de plaisir.
Certaines balades sont superbes, mais le trajet maison-boulot le matin à 7h30
n’en fait pas du tout partie. Notamment lorsque 5 rues/passages sont bloqués à
cause des travaux, que les gens en voitures n’ont manifestement pas assez de neurones
pour réaliser qu’ils sont des dangers publiques, et les autres cyclistes
s’imaginent un instant être Lance (et non pas Louis ou Neil) Amstrong, periode
« let’s blow some dro, bro »*.
3. J’ai rencontré des alcooliques.
Ils sont gentils, mais ils t’entrainent avec eux. Outre le fameux « le lundi
est le nouveau vendredi », mantra que nous avons réussi à adopter sans trop de
soucis, l’ami alcoolique te fait culpabiliser, essaie de faire sortir la
fêtarde en toi, te décrit comme une mamy casanière, et en dernier recours
utilisera le YOLO pour justifier le fait d’ingurgiter des shots mexikaner un
mercredi à 19h30. Mais ce sont aussi les plus drôles, et eux je les aime grand
comme ça (presque autant que j’aime Vincent Cassel en fait).
4. J’ai découvert
l’espèce rare qu’est le berlinois. Notamment le berlinois qui drague. N’étant pas la première à mentionner le teuton dans ce contexte, je fais vite (enfin,
je fais comme je veux plutôt). Le berlinois, c’est quand même bien chelou,
notamment parce que tu ne sais pas ce qu’il pense, mais tu n’es même pas sure qu’il
pense quelque chose, concrètement. Apres tout, peut-être qu’il se demande
simplement quel méchant Komissar Rex devra arrêter au prochain épisode ou s’il
demande des tomates dans son fallafel à midi (le berlinois, pas Komissar Rex,
soyez pas chelou). Entre le mec qui ne te parle pas de la soirée mais qui reste
persuadé que tu rentres avec lui, et celui qui met 4 rencards avant d’oser
poser ses lèvres sur les tiennes (pas de soucis en revanche pour te bouffer le
cou 1 heure après), on n’est pas sorti de l'auberge.
5. Je vis dans une des
villes les plus cool du monde. Soyons réalistes : dès que le soleil est là,
tous les parcs se remplissent, la bière n’est pas chère et la musique est
parfaite. Les gens dansent dans le métro, on croise Darth Vader devant la
Brandenburger Tor, des poneys se promènent dans le S-Bahn et des salles de
bains en plein air vous attendent au bord de la Spree. You’ve got to love
Berlin quand même.
(Même si on devient des
gros alcooliques.
Un jour, je compte
manger un paquet de bacon frit devant des vegans, cela sera l’ultime
satisfaction.
*Je cite beaucoup la
Berlinerin Frenchie, qui ponctue mes commentaires de « Amen sister » parfois).
by Colette
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