by Marine |
1. Le faux ami.
Comment le reconnaître ? Le
faux ami se prétend, comme son nom l’indique, votre ami. Il vous
invite à ses fêtes, vous présente à ses cercles, pense à vous
dans les moments difficiles, envoie des messages de bon
rétablissement voire d’encouragement. L’ami idéal somme toute.
Pourquoi l’éviter ? Car
sous l’ami se cache l’amant potentiel, tapis dans sa tanière il
attend, patient, de vous tenir entre ses griffes. Vous lui confiez
vos peines de cœur ? Vos problèmes à trouver en l’homme une
simple oreille attentive et non une bête à poil pour partager le
lit ? Il acquiesce, approuve, s’indigne avec vous mais pendant
que vous déblatérez sur Jonathan et David qui se sont fait des
films alors que « pourtant j’étais claire dès le début »,
le faux ami a sorti son stylo pour rayer les noms de sa liste et
ricane en pensant bien qu’à la fin, il ne restera plus que lui.
L’homme de confiance, il sera votre Ross vous serez sa Rachel, la
meilleure amitié, solide base d’un couple pour l’éternité.
Comment le gérer ? Arriver
à placer de manière claire, directe, et surtout sobre que « on
est bien d’accord qu’il ne se passera jamais rien entre nous »,
et couper les ponts au moindre signe de jalousie mal placée ou
d’engueulade sans fondement.
Et si je tente quand même ?
Préparez-vous à subir le courroux de l’homme qui, frustré, déçu
de vous avoir attendu pendant des mois voire des années, vous mettra
sur la gueule tous ses malheurs, vous rendant responsable de sa vie
de merde, estimant que vous êtes la pire des connes de n’avoir pas
vu en lui le true love et d’être allée vous foutre dans
les bras d’un énième crétin sans cervelle. Bref, activez la
fonction blocage sur votre téléphone.
2. L’allumeur
Comment le reconnaître ?
Regard de braise, geste délicat, il vous tient la porte, vous invite
au restaurant en payant directement au bar sous prétexte d’aller
aux toilettes, vous présente ses amis et vous parle voyages et
avenir.
Pourquoi l’éviter ?
Parce qu’à moins d’être une joueuse invétérée (et je vous
conseille de vous faire soigner), vous n’avez pas envie de parier à
1 contre 12000 qu’il craquera pour vous et seulement pour
vous. Non, l’allumeur prend son plaisir dans le challenge, le
défi. Plus vous apparaissez belle, indépendante, forte et
intelligente, plus il aura envie de vous avoir dans ses filets. Ce
que vous prenez pour un coup de foudre n’est que l’expression de
son désir de possession.
Comment le gérer ?
L’oublier. Faire la liste de ses défauts : alcoolique ?
Drogué ? Amis avec des crétins finis ? Bobos abrutis ?
NON cet homme n’est pas pour vous. NON vous ne passerez pas
au-dessus de ses défauts. Et NON vous n’arriverez pas à vous
satisfaire d’un plan cul voire d’une relation « on verra
bien comment ça évolue ». Faites vous des post-it et
collez-les sur le miroir de la salle de bain, sur la boîte à
sous-vêtements Aubade, et au dos de votre téléphone.
Et si je tente quand même ?
Vous allez sourire béatement après deux dates puis fixer votre
téléphone comme une lycéenne des jours durant. Vous torturer avec
des questions du type « pourquoi il n’appelle pas alors qu’il
a dit qu’il appellerait », « si je l’appelle est-ce
que ça sonne désespérée » ponctuées de « mais
pourtant il a dit qu’il y avait clairement une connexion entre
nous ! ». Vous finirez par guetter toutes les soirées où il
pourrait potentiellement se montrer, finir par le trouver, vous
ridiculiser davantage et repartir sur une semaine à fixer le
téléphone.
3. L’illusionniste :
Comment le reconnaître ?
Il est l’incarnation même de l’homme torturé qui vous fait
fantasmer la nuit. La passion rêvée. Exemple : vous le
rencontrez en soirée, il a l’air mystérieux, le tee-shirt noir
abîmé, fume des clopes roulées, a plein de potes sexys et vous
lance des regards appuyés.
Pourquoi l’éviter ?
Parce qu’il n’est qu’une image, une projection, l’homme
devant vous n’existe pas. En fait Jan le Berlinois mystérieux
s’appelle Pascal, Français de Perpignan, travaille dans un call
center, était en club pour la deuxième fois seulement et ses yeux
rouges n’étaient que le reflet d’une allergie au pollen
printanier. Adorable, il vous proposera de venir boire un club mate
sur son balcon et vous présentera ses parents sur skype après une
nuit de sexe moyen.
Comment le gérer ? Un
date, deux éventuellement, mais être claire immédiatement. La
connexion n’a pas eu lieu, pas de chimie, navrée, bonne soirée.
Pas d’amitié, pas de revoyure, aucun intérêt, Pascal n’est pas
celui que vous pensiez, pas la peine de lui laisser une porte
ouverte, ne soyez pas cruelle, enfin !
Et si je tente quand même ?
Oui les périodes d’abstinence sont parfois difficiles mais
souvenez-vous qu’une nuit de sexe moyen avec Pascal l’allergique
de Perpignan ne vaudra jamais 5 minutes de plaisir avec votre vibro
pieuvre entre deux shampoings. Oui mais il avait des beaux yeux…
Et c’est bon signe qu’il soit proche de sa famille… Non ?
NON. Si on en est à se trouver des excuses pour coucher, autant
choisir Hannes le camé du Renate, au moins il ne rappellera pas
après au moment des regrets.
4. Le trentenaire entre deux
chaises
Comment le reconnaître ?
Facile, il représente un homme sur deux à Berlin. Grand, ni
beau gosse, ni quelconque, un coté cool sans prise de tête qui fait
son charme, le trentenaire entre deux chaises a connu une adolescence
difficile jonchée de problèmes familiaux, passé le début de sa
vingtaine à se droguer en clubs avec les potes, s’est mis en
couple vers 25 ans et a calmé sa consommation. Puis il s’est fait
largué et se retrouve seul, en manque, et de la drogue, et de sa
maman, l’anniversaire est le coup de trop, c’est la déprime, où
est l’alcool. Résultat, il a entre 29 et 37 ans, célibataire,
entouré d’une jolie bande de potes avec qui il boit et fume des
joints régulièrement, et prend de la coke une fois par an, au
mariage de celui qui a enfin choisi sa chaise.
Pourquoi l’éviter ?
Parce qu’il est paumé. Ne sait absolument pas ce qu’il veut.
Conscient qu’à son âge il faudrait se poser, il prétend chercher
quelque chose de sérieux, mais loin d’avoir réglé ses mum
issues, il est incapable d’envisager un présent à deux. Sans
cesse balancé entre un futur rêvé et un passé torturé, il n’est
jamais capable d’être dans l’instant présent.
Comment le gérer ? Tâter
le terrain. Si vous eu l’impression de le reconnaître dans la
partie « comment le reconnaître », posez les
bonnes questions et obtenez les bonnes réponses : il s’entend
bien avec maman ? Ses potes sont également célibataires et ne
mettent pas de pression ? Il a un boulot stable et n’a pour
l’instant aucune envie d’enfants ? Çà peut le faire. Sinon :
fuyez sous peine de voir votre petit cœur brisé.
Et si je tente quand même ?
Deux possibilités. Un, vous partagez totalement l’idée d’un
« je suis bien avec toi, ne nous prenons pas la tête et voyons
où ça nous mène », à quoi il répondra « justement,
je réalise que j’aimerais avoir des enfant dans deux ou trois ans,
et tu n’es clairement pas prête pour ça je me trompe ? ».
Deux, vous partagez totalement l’idée d’un engagement, de fonder
une famille dans les 3-5 ans si tout se passe bien, à quoi il
répondra « justement, j’ai 33 ans, je ne peux pas plus me
permettre de me tromper, restons un couple libre, au cas où je
trouve mon âme sœur ailleurs ». Bref, you’re screwed.
Mais alors il reste quel genre de mec à ne pas éviter?? :) (P.S. J'ai adoré ton post!)
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