Dire que nous sommes super heureuses d'avoir découvert le blog d'Annaïs
tient de l'euphémisme, et pas n'importe lequel, l'euphémisme teuton,
celui qui se gargarise de ne rien laisser paraitre, my mad face and my happy face are the same.
Cela faisait une éternité que nous n'avions pu pondre un post fashion,
et Frenchies, nous somme maintenant assez intimes pour être honnêtes, ça
nous manquait cruellement. Parce que le temps passé à Berlin n'entamera a priori pas notre amour pour la mode, les conversations interminables sur le renouveau du street wear et du casual chic, les instagrams de la team English models Cara et Jourdan, le sourire en coin doublé de petits pas de danse lorsque que "cuz she's a fashion killa" résonne dans nos écouteurs, les papillons dans le ventre à l'approche de la Fashion Week parisienne et on en passe (en déduire ce qui s'impose sur votre vie relationnelle lorsque le Zazzazzu se manifeste plus à la vue du report de l'Officiel "défilé Chanel" qu'au souvenir de votre dernier date)...
L'adorable Annaïs est donc une jeune blogueuse-modeuse fraichement débarquée dans la ville pauvre mais sexy. Notre curiosité était déjà piquée au vif par l'oxymore que cela représente: "quoi, t'es modeuse et tu viens à Berlin? Non mais allô quoi?!". Bien au contraire, elle nous confiait être de plus en plus inspirée par le froid et les looks improbables en découlant. Ensuite, Annaïs avait la particularité de nous présenter une vision plus dissonante de la capitale allemande, en marge avec le consensus actuel "mais Berlin c'est tellement génial youhou". Parce qu'il est bon de rappeler parfois que non, Berlin n'est pas une ville facile, qu'elle n'a pas de charme évident et qu'en hiver la chope laiteuse et angoissante du ciel ne rivalise qu'avec le gris blafard du béton; et que ça, ça n'enjoint pas à la béate épiphanie que semble provoquer son nom chez tout les expats. Petit aparté réac' clos, Annaïs se présente comme l'antithèse de la blogueuse de mode classique qui, ne sachant plus que faire de la tune de papa/maman, se lance dans des tenues dont le prix avoisine deux mois de salaire d'un cadre sup' ("20 ans de loyer au cou, 6 années de retraite sur les fesses morray". Pardon, un jour nous arrêterons de citer Booba. Un jour), histoire de bien rappeler au commun des mortelles que nous ne pourrons jamais nous habiller de la sorte, les aigles ne volant pas avec les pigeons. Au contraire, Annaïs propose des looks patchwork à la fois chics, casual, originaux et colorés, se jouant des codes généralement attribués, le tout pouvant être obtenu avec un petit budget. Du fun et du pep's (Rodolphe Bermer - et Yann Barthes - adorerait) !
L'adorable Annaïs est donc une jeune blogueuse-modeuse fraichement débarquée dans la ville pauvre mais sexy. Notre curiosité était déjà piquée au vif par l'oxymore que cela représente: "quoi, t'es modeuse et tu viens à Berlin? Non mais allô quoi?!". Bien au contraire, elle nous confiait être de plus en plus inspirée par le froid et les looks improbables en découlant. Ensuite, Annaïs avait la particularité de nous présenter une vision plus dissonante de la capitale allemande, en marge avec le consensus actuel "mais Berlin c'est tellement génial youhou". Parce qu'il est bon de rappeler parfois que non, Berlin n'est pas une ville facile, qu'elle n'a pas de charme évident et qu'en hiver la chope laiteuse et angoissante du ciel ne rivalise qu'avec le gris blafard du béton; et que ça, ça n'enjoint pas à la béate épiphanie que semble provoquer son nom chez tout les expats. Petit aparté réac' clos, Annaïs se présente comme l'antithèse de la blogueuse de mode classique qui, ne sachant plus que faire de la tune de papa/maman, se lance dans des tenues dont le prix avoisine deux mois de salaire d'un cadre sup' ("20 ans de loyer au cou, 6 années de retraite sur les fesses morray". Pardon, un jour nous arrêterons de citer Booba. Un jour), histoire de bien rappeler au commun des mortelles que nous ne pourrons jamais nous habiller de la sorte, les aigles ne volant pas avec les pigeons. Au contraire, Annaïs propose des looks patchwork à la fois chics, casual, originaux et colorés, se jouant des codes généralement attribués, le tout pouvant être obtenu avec un petit budget. Du fun et du pep's (Rodolphe Bermer - et Yann Barthes - adorerait) !
Qui est Annaïs, en trois phrases :
Je
suis une blogueuse mode française qui après avoir vécu 3 ans à Londres, vient
tenter sa chance à Berlin. Je travaille dans le marketing digital et j’adore
ça, en vrai, je suis une Geek. En plus de geeker, j’adore rigoler, sortir et me
divertir !
Quand as-tu
déménagé à Berlin ? Connaissais-tu la ville avant d’y emménager ?
Je
suis arrivée ici le 1er septembre 2013, je connaissais un peu la
ville car j’y étais venu 3 fois auparavant pour rendre visite à mon amie
berlinoise.
Originellement,
pourquoi as-tu choisi Berlin ?
Je
voulais partir de l’Angleterre, je ne voulais pas rentrer en France. Mon amie
berlinoise m’a proposé de m’ouvrir sa porte si je voulais tenter ma chance
ailleurs. J’y ai longtemps réfléchi et 1 an et demi plus tard, je me suis
lancée…
Berlin devient
toujours plus « the place to be » :
bonne ou mauvaise nouvelle ? Pourquoi ?
The place to
be ? Je
comprends ceux qui le disent mais cela ne l’est pas pour moi ! Toutefois,
je dirais que c’est une bonne nouvelle: Berlin est jeune et cosmopolite et a
beaucoup à offrir aux jeunes français comme nous et tous les autres européens.
Berlin est une super expérience à vivre, c’est une ville qui grandit encore et
grandir avec elle est super enrichissant ! Après je comprends que cela
puisse énerver les premiers qui étaient là, de voir des troupes de français
débarquer à la fraîche… Mais chacun a le droit de faire ses expériences et
clairement Berlin semble attirer beaucoup de jeunes européens. Par contre, je ne
comprends pas quand je vois des vieux franco-berlinois qui s’énervent sur les
petits nouveaux dans le groupe Facebook des français de Berlin…(note de l'intervieweuse : Amen to this. Connards frustrés).
Que préfères-tu à Berlin ?
Une
seule chose : le métro ouvert toute la nuit le week-end.
Ton
blog
Mon
blog parle de mode, de mes tenues dénichées pour quelques poignées d’euros. Ça,
c’était en Juillet 2010. En partant vivre à Londres, j’ai commencé à parler de
mes voyages et puis, avec le temps j’ai invité des personnes proches de moi à
publier des articles sur la beauté et la mode homme.
Les
raisons pour lesquelles j’ai ouvert ce blog sont assez simples : j’adore
blogger ! J’ai toujours eu un blog. J’ai eu internet à la maison dès mes
14 ans et c’est ainsi que tout a commencé pour moi ! A la fin de mes
études dans le marketing je me suis dit qu’il fallait que je lance un projet.
Lors d’une soirée en boîte, un type m’a sorti « vu comment tu es habillée
tu dois avoir de l’argent, non ? ». De là je me suis dit qu’il
fallait que je tente un blog sur les bons plans mode pour nanas fauchées.
Clairement, le style ce n’est pas une question d’argent. Ça a été mon leitmotiv
cet été là !
Quand et comment t’est venue cette passion pour la mode ?
Je
crois qu’en réalité, ce qui m’a poussé à m’intéresser à la mode et aux styles est
cette illusion sociale quant aux apparences. On peut vraiment se faire
passer pour n'importe qui en choisissant de s’habiller d’une telle façon ou d’une
autre ! Un jour chic, on te perçoit comme une bourge, l’autre jour
street-wear et on te catégorise comme une racaille. Tout est parti de là… Après
je me suis amusée à créer des styles.
Mais
je me souviens que petite, j’étais une grande fan du plateau « dessinons
la mode » et je créais des tenues que je postais en banderoles sur les
murs de ma chambre… (Mais ça c’était avant les posters Star Club de Britney
Spears et Billy Crawford.)
Avec
mon frère et ma sœur, petits, encore, on s’amusait à découper les mannequins
dans les catalogues : la tête, le torse, les jambes et les pieds et on
reconstruisait des looks avec un morceau de chacun. Ca nous éclatait.
Comme
quoi je faisais déjà du style quand j’étais minot ! Ah !!
Comment choisis-tu tes tenues ? De quoi dépendent tes choix ? Y a-t-il une unité stylistique, un fil rouge, ou cela dépend totalement de tes envies du moment ?
Comme
précisé plus haut, je me suis intéressée à la mode quand j’étais ado, suite à
une compréhension des illusions des apparences. Du coup, j’adapte mon style
selon les occasions. J’aime aussi pouvoir avoir plusieurs styles même si dans
le fond je reste assez classique et chic (oui mes chevilles vont bien,
merci !). Au travail je vais rester chic et élégante, pour sortir, là, je
vais plus la jouer femme fatale et le weekend je suis complètement street-wear.
L’été je vire un peu bohème aussi selon la météo !
Parfois
je décide de porter un vêtement ou un accessoire particulier et je me force à
créer une tenue autour de celui-ci. Il suffit que je me rende compte que je
n’ai porté ma robe rose depuis des semaines que je me décide à la porter
absolument le lendemain. De là, je crée mon look.
Le
principale dans tout ça, c’est de s’amuser et d’aimer ce que j’ai créé. Je
m’habille pour moi, pour me faire plaisir. Qu’importe si ça ne plait pas à la
fashion police…
Féminin
et confortable. Ainsi tu es à l’aise et tu ne stress pas toutes les 5 minutes
que ta jupe soit trop courte, ton chemisier trop décolleté ou laissant
apparaitre le ventre bedonné (oh punaise, le currywurst, je n’aurais pas dû.) Quand tu es à l’aise dans tes
fringues, tu deviens tout de suite plus confiante et ça se voit, ça rend une
femme sexy. Et là je dis banco !
Beaucoup de blogueuses-modeuses présentent des tenues aux prix inabordables, mais tu préfères du vrai prêt à porter : est-ce une ligne directrice que tu t’es fixée ou tu n’y avais pas réfléchi ?
C’est
clairement le délire de Bon Cheap Bon Genre. Perso j’adore les fringues,
j’adore me créer des nouveaux styles, me réinventer et les fringues pas chères
sont parfait pour les nanas comme moi. J’ai pleinement conscience qu’un fringue
ça coute rien à une enseigne et que les plus gros profits vont dans les poches
des actionnaires. Du coup ça me fait mal de lâcher 50 euros dans une jupe en
coton made in India.
D’un
autre côté, je sais aussi très bien qu’une jupe achetée 10 euros à Primark ne
vas pas forcément m’accompagner toute ma vie…
Après,
il y a aussi la façon dont on entretien ses vêtements. Je suis plutôt du genre
maladroite et je mange comme un cochon, donc j’évite les fringues qui coutent
une blinde et que je ruinerai en une soirée avec mes copines…
Donc
non, mon motto c’est Bon Cheap Bon Genre, se faire plaisir sans se ruiner,
c’est ce qui m’importe !
Vu qu’on parle chiffons, parlons un peu féminité (bonjour le parallèle) : est-ce un trait que tu recherches dans tes tenues, ou cela n’a pas d’importance ? As-tu des icônes féminines, des sources d’inspiration ?
Hum.
Bonne question. Je ne sais pas si c’est vraiment ce que je recherche quand je
m’habille mais c’est toujours la finalité. Même quand je m’habille street-wear
ou boyish, il y a toujours une part de féminité dans mes tenues. Est-ce fait
exprès ou est-ce complètement naturel, euh là, je ne saurais dire. A priori oui,
c’est mon style, j’aime être une femme, j’imagine que j’en fait un peu exprès
du coup.
En
terme d’icone, je ne pense pas avoir une célébrité que je vénère mais il y a
plusieurs nanas dont j’aime le style comme Jessica Alba. Plutôt passe partout
mais élégante, féminine (ah bah tiens, on y revient) avec beaucoup de style. Le
choix de ses tenues et accessoires est précis et j’aime ce type de style.
J’aime
aussi les styles qui sont différents du mien car je peux m’en inspirer, piquer
des idées et les réinterpréter à ma façon : Beyonce, Gwen Stefani, les
frangines Kardashian, les jumelles Olsen, Miranda Kerr ou encore Vanessa Hudgens
et son style très bobo.
Quel est ton
magasin préféré ?
Primark !
Le style à petit prix. C’était un peu ma deuxième maison à Londres, j’y allais
toutes les semaines pour voir les nouveautés. A force je savais repérer les
fringues qui allaient mourir après deux lavages et celles qui pourront durer
une petite décennie. Et puis les styles ! D’ailleurs saviez-vous qu’ils
ont débauché un styliste de chez Topman pour leur collection homme ?
Chez
Primark on peut tenter des nouveaux styles pour pas grand-chose. C’est un peu
le pied pour les nanas comme moi. Depuis que je vis à Berlin, j’y vais beaucoup
moins. Vivement que celui d’AlexanderPlatz ouvre !
Du
coup, vu que je ne m’intéresse qu’aux vêtements cheap, je m’intéresse moins aux
créateurs. Toutefois, il y a des designers qui font des choses absolument
magnifiques : Elie Saab, Alexander Wang, Temperley London… Il suffit de
voir ce que je re-pin dans mon board « passion for fashion » pendant
les fashion week. C’est toujours les mêmes !
Une belle découverte à la Fashion Week berlinoise ?
Oh
oui ! Hien Le, Alena Akhmadullina, Lena Hoschek,
Holy Ghost, Glaw, Irene Luft… Je ne m’attendais pas à découvrir autant de
belles choses !
Quel est ton vêtement préféré, le truc usé jusqu’à l’os dont tu ne peux pas te séparer ?
Je
réfléchis… Rien ne me vient à l’esprit. J’ai arrêté de m’attacher aux fringues.
J’ai déménagé 3 fois à Londres, toute seule, c’était franchement une galère. Le
déménagement Londres-Berlin a été dur et j’ai dû faire un GROS tri dans mes
fringues. Du coup, je ne pense pas avoir un vêtement préféré en particulier car
je fais régulièrement du tri. Par contre, je dois avoir une ou deux paires de
chaussures dont je ne veux vraiment pas me séparer. Genre une paire d’escarpins
cendrillon qui mériterai bien un petit tour chez le cordonnier.
Quels sont tes projets ?
J’espère
pouvoir continuer de développer mon blog en magazine en ligne bilingue…
J’aimerai
continuer de voyager aussi, Berlin c’est juste une étape pour moi. Ici j’aimerais
agrandir mon réseau et développer des projets liés à la blogosphère :
Apéro-blog, soirées bloggers beauté-mode...
Et
puis, pour le reste, on verra bien !
Berlin n’est pas réputé pour être un épicentre fashion (comme les berlinois ne sont pas encensés pour leur sens de la classe vestimentaire) : info ou intox ?
Non
c’est vrai, la mode ce n’est pas le délire de Madame tout le monde ici. En
revanche, on en reparle dans 10 ans ?! La mode grandit ici, c’est pour
cela que c’est super intéressant d’être ici en ce moment car je peux évoluer
avec la ville. Ce que j’ai vu ici la semaine dernière lors de la fashion week
m’a prouvé que Berlin à quelque chose sous la dent. Il y a du talent ! Après, la berlinoise ne
semble pas trop réagir. Je ne doute pas que tout cela va changer.
Lors
de la fashion week, je suis tombée sur les community managers du magazine
Cosmopolitain UK. L’une d’entre elle me disait que c’était la 10e
fois qu’elle assistait à la fashion week de Berlin. Je lui ai demandé si elle
avait vu du changement et, juste la tête qu’elle a fait quand je lui ai posé
cette question, m’a très vite fait comprendre que Berlin revient de loin !
Clairement, il y a de l’avenir ici…
Y a-t-il un style berlinois (nous on dit le « no-style » style, mais c’est un point de vue perso) ?
Il
parait ! J’ai lu le livre « une vie de pintade à Berlin » où on
parle du style berlinois. Pour l’instant j’ai juste l’impression que tout le
monde s’en branle des tendances, du style etc. J’attends de voir cet été pour
me faire une idée. En tout cas, j’ai vite repéré que la berlinoise porte des
bottines tout le temps. C’est LA chaussure berlinoise par excellence.
D’ailleurs,
je ne portais jamais de bottines à Londres. Ca a bien changé depuis que je suis
ici !
La ville t’inspire-t-elle d’une manière quelconque pour tes tenues ?
Hum,
pour l’instant je vis encore sur mes restes de style franco-londonien mais je
pense que Berlin va influencer mes choix dès le retour du beau temps. En
revanche, je me suis équipée pour l’hiver : grosse doudoune polaire,
bottines, bottes de neige. Là-dessus, c’est clair que Berlin s’est imposé dans
mon style.
Après
cet été, on verra bien si la ville influence mes choix ou non !
Des conseils pour
rester sexy à Berlin sans risquer la pneumonie ?
Bah
Damart ?! ;) Tous les collants et chaussettes thermolactyls… Pour
celles qui savent manier les machines à coudre, doubler vos vestes préférées
avec une veste polaire que l’on peut trouver chez Décathlon par exemple.
Il
y a pas mal de designers qui créent des vêtements intelligents qui réagissent à
la température extérieur et maintienne le corps à une température constante.
Parfois à se couvrir d’épaisseurs on se retrouve en sueur. Ce type de vêtement
intelligent, d’ailleurs issue des technologies du textile sportif, se
développement de plus en plus…
Ton quartier berlinois
favori ?
Prenzaleur
berg ! Que je surnomme PB ou PrenzBerg quand je veux faire ou plus court
dans mes sms.
Ton artiste
allemand préféré ?
CRO.
Ce n’est pas mon préféré mais c’est le seul qu’il m’arrive d’écouter.
Ton animal allemand
préféré ?
Le
lapin !! Il y a plein de lapin en bas de mon immeuble, j’adore les croiser
quand je rentre tard de soirée !
Ton nightclub
préféré ?
Je
ne l’ai pas encore trouvé ! Mais j’aimerai découvrir le Havanna et le
Magnet…
Un conseil pour
apprendre l’allemand (tout en restant sain d’esprit) ?
Je
ne pourrais que vous conseiller ma prof d’allemand, elle est juste
géniale ! Avec elle je n’ai pas l’impression que l’allemand soit compliqué…
Qu’est-ce que tu
préfères et que tu détestes chez le berlinois ?
Ce
que je préfère chez eux ? Je ne pourrais répondre maintenant…
Ce
que je déteste ? Leur côté allemand. (J’ai vraiment beaucoup de mal avec
les allemands ! L )
Un conseil pour
passer l’hiver ?
Bah,
justement, je les prends les conseils ! J’ai grandi en Bretagne puis ai
vécu en Angleterre. Les hivers sont supers doux ! C’est la première fois
que je vais connaître le grand froid… Du coup, je fais des cures de vitamines
C, j’ai acheté l’intégralité de la série Sex And The City et je me suis fait
des kiffs de fringues d’hiver histoire de ne pas trop déprimer quand je dois
sortir dans le froid.
Ton expression ou
mot allemands préférés ?
Tchüssi !
Une
samedi matin, quand je promenais dans Kreuzberg pour découvrir le quartier, je
me suis arrêtée dans une donner haus. L’endroit était désert et le mec
regardait un match de foot. J’ai passé ma commande avec mon allemand très
limité et le gars a vite compris que je n’étais pas d’ici mais que j’essayais
quand même. En partant, il m’a fait un grand sourire et m’a dit « tchüssi ! ». C’était la
première fois que j’entendais ce mot. J’étais tellement heureuse, c’était comme
si Berlin me souriait enfin.
Du
coup, je trouve ça tellement kitch que je le dis tout le temps. Même quand je
rentre à Londres !
Pour retrouver tous les bons plans mode et beauté d'Annaïs, c'est ICI.
Super interview et félicitations encore à ma copine, je suis trop fière de toi et tout ce que tu as fais ! des bisous
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